Le SsangYong Tivoli à la conquête du gendre idéal - Le Monde
Jusqu’alors, cette marque coréenne spécialisée dans le 4x4 et cultivant l’originalité avec une remarquable constance nous avait habitués à des modèles au style déroutant. Le Korando , une sorte de Jeep mutante (assez réussie, d’ailleurs), le Rodius et sa poupe semblable à un sac à dos ou encore l’improbable Actyon , pionnier du coupé-SUV, apparu bien avant le lourdingue BMW X6. De l’audace, toujours de l’audace. Ces voitures assez spéciales et dont Audiard aurait pu dire qu’elles sont d’un genre « plutôt rustique » ont constitué un parc roulant de 16 000 véhicules en France et façonné une identité de marque bien à part mais avec laquelle le Tivoli entend... Plus court (4,20 mètres) que ses prédécesseurs mais plus long que le Renault Captur ou le Peugeot 2008 qui appartiennent à la même catégorie, ce petit SUV très propret ne cherche pas, ou si peu, à se singulariser. Conçu, comme son nom le suggère, pour plaire sur le marché européen, le Tivoli affiche une inspiration asiatique perceptible dans la sage découpe des volumes et sa silhouette très orthodoxe même si elle évoque de loin le Kia Soul. Le Tivoli cherche à se situer dans le sillage d’une Toyota ou d’une Hyundai, avec le minimum syndical de feux à Led et d’épaulements surlignés sur les flancs mais en ayant le tact d’éviter les emprunts stylistiques flagrants et les effets trop... Un classicisme assumé Voilà un SUV qui n’exhibe pas, contrairement à la plupart de ses concurrents, une calandre surdimensionnée où trône un logo boursouflé. Source: www.lemonde.fr